Une jeunesse dorée

Denis Olivennes est né en 1960 dans le 16ᵉ arrondissement de Paris. Il jouit d’une enfance parfaite, entouré de personnes talentueuses. Son père est un poète et il évolue dans des cercles privilégiés parisiens.

Pour autant, Denis Olivennes ne se considère pas un bourgeois. À 15 ans, il s’engage dans un groupuscule de l’extrême gauche affilié à la Ligue communiste révolutionnaire. En grandissant, ses idées perdent de leur radicalité et il rejoint ensuite le Parti socialiste.

Passionné par les lettres, il entre à l’ENS de Saint-Cloud.

Des lettres à la politique

Il est agrégé de lettres modernes à l’ENS, intègre Sciences Po Paris et rejoint finalement l’ENA en 1985. Il décide alors pleinement de s’orienter vers une carrière politique.

Celle-ci débute juste à la sortie de l’ENA avec un poste d’auditeur à la Cour des comptes, mais c’est en 1992 que sa carrière politique commence véritablement lorsqu’il devient conseiller ministériel.

C’est là que son esprit entrepreneurial se réveille. En 1993, il rejoint le groupe Air France en tant que secrétaire général. À cette époque, il est alors considéré comme l’un des entrepreneurs français les plus prometteurs.

Chef d’entreprise hyperactif

Il quitte Air France en 1997 pour rejoindre CGV. Il ne tient pas en place et multiplie les projets. Laurent Fabius l’appelle pour rejoindre son cabinet, mais il décline l’offre et accepte plutôt le poste de directeur général de Canal+. Il est nommé président en 2000 et quitte le groupe deux ans plus tard en empochant une indemnité généreuse. On le retrouve ensuite à la tête de la FNAC. Sous son impulsion, la Fnac réalise l’un de ses meilleurs exercices financiers en 2007.

Un redresseur de bilan

Il quitte la FNAC en 2008, ayant clairement du mal à rester plus de quelques années au même endroit. Il prend la direction du Nouvel Observateur qui connaît une période difficile. Là encore, il permet de limiter la casse et même de redresser l’entreprise en enregistrant des bénéfices records. Mais il ne s’éternise pas, comme s’il avait toujours besoin d’un défi à relever. Après avoir sorti Le Nouvel Observateur de sa situation critique, il le quitte en 2010 pour rejoindre le groupe Lagardère. Il dirige alors Europe 1. Il y a beaucoup à faire au sein de Lagardère, et il y reste jusqu’en 2018 avant de changer pour rejoindre le CMI (Marianne). Il prend également la présidence de Libération. Lorsque le groupe rachète Éditis en 2023, Denis Olivennes, toujours aussi hyperactif, décide d’en assumer également la présidence !

Mais pour être sûr de ne pas s’ennuyer, il lance également une émission littéraire et se consacre à la rédaction d’essais ! Denis fait partie de ces personnes pour qui l’entrepreneuriat est plus qu’une vocation, c’est la nature même de leur être.