En décembre, l’Insee a estimé l’inflation alimentaire à 7,1% sur un an, contre près de 16% au printemps dernier. Cotillard a noté que certains prix augmenteront moins rapidement que les semaines précédentes, tandis que d’autres baisseront. Depuis le premier janvier il aurait baissé les prix de 1000 produits. Par exemple, les produits fabriqués à partir de matières premières en baisse verront également une réduction de leur prix, comme la mayonnaise, les biscuits ou les pâtes. De plus, le président des centres Leclerc prévoit une inflation de seulement 2,5 à 3% cette année sur les produits qui avaient flambé l’an dernier. Cette stabilisation des prix pourrait réjouir plusieurs ménages. Cependant avec les prix des articles ayant beaucoup flambé des années arrières, l’on ne se demanderait pas si ceci n’est pas fait pour leurrer la population? À la longue, que vaudrait moins 5% sur des articles qui ont augmenté de 20%?

Bien qu’il soit difficile de donner une estimation précise de l’économie que les ménages pourraient réaliser en raison de la baisse de l’inflation. Cependant, on peut dire que toute réduction de l’inflation a le potentiel d’améliorer le pouvoir d’achat des ménages. Par exemple, si un ménage dépense 1000 euros par mois en produits alimentaires et que ces prix baissent de 10%, le ménage économiserait 100 euros par mois. Car toujours selon l’Insee, en novembre 2023, les prix à la consommation auraient augmenté de 3,4 % sur un an. Plus précisément, l’indice des prix à la consommation pour l’alimentation aurait augmenté de 7,6 %. 

Cela signifie que les ménages français ont dû dépenser plus pour acheter la même quantité de nourriture qu’auparavant.