L’immobilier, puis le Covid.

Tifen Guiet suit d’abord les chemins tracés par la société. Après une scolarité plutôt normale, elle devient agent immobilier à Paris. La situation commence à dégénérer avec l’arrivée du Covid qui va plonger tout le pays dans l’atermoiement. C’est l’occasion pour Tifen de prendre du recul sur sa situation et de réfléchir à ce qu’elle veut faire pour son avenir.

Elle décide finalement de plaquer sa carrière après 5 ans de bons et loyaux services.

Des voyages en Amérique latine et en Asie

Tifen choisit de prendre un peu de distance avec la France et sa vie d’avant en s’envolant pour l’étranger. Avec un sac à dos et une curiosité sans limites, elle part d’abord sur les routes d’Amérique latine, puis d’Asie. Elle ne veut pas voyager comme tout le monde et s’éloigne volontairement des sentiers touristiques pour aller à la rencontre des habitants. Elle est profondément marquée par l’amabilité et l’accueil des habitants de ses hôtes.

Un retour en France sous le sceau de la prise de conscience

En rentrant, Tifen Guiet fait état de son empreinte carbone qui est montée en flèche ces derniers mois. Si le voyage ouvre l’esprit, il est aussi une source importante de pollution. Elle décide de partir moins loin et de visiter son propre pays.

En parallèle, elle commence à réfléchir à son avenir. Elle sait qu’elle ne veut plus retourner dans l’immobilier, elle veut monter sa propre entreprise et trouver une activité qui lui apporte du sens. Suite à un bilan de compétences, elle imagine un concept qui permet d’allier son expérience et ses nouvelles passions : l’immobilier, le voyage et l’écologie.

Bienvenue les artisans

En septembre 2022, Tifen Guiet se lance à l’eau avec son projet farfelu de tourisme solidaire et écologique. L’idée est de proposer des séjours touristiques chez des artisans qui pourront également partager leur savoir-faire. Elle postule à un concours d’entrepreneuriat et fait un pitch convaincant devant une assemblée de 100 personnes. Cette expérience lui permet de prendre confiance en elle.

Elle se fait ensuite accompagner par deux incubateurs et se lance à la recherche d’artisans pouvant être intéressés par la démarche. Contre toute attente, elle réunit vite une vingtaine d’artisans potentiels. Elle peut ainsi proposer des séjours pour apprendre à faire du pain, du miel ou des céramiques.

Une implantation d’abord bretonne

Tifen Guiet est bretonne de cœur et très raisonnable. Elle sait que de nombreux projets pêchent par optimisme et se retrouvent sur la paille au bout de quelques mois. Elle décide de se concentrer d’abord sur la Bretagne. Le succès étant au rendez-vous, elle peut ensuite s’étendre au reste de la France.