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Être président d’un club de foot : une affaire lucrative ?

Le monde tourne autour de la planète foot avec l’Euro 2024 qui bat son plein de l’autre côté de la frontière. Le foot est sans aucun doute l’un des sports les plus lucratifs, que ce soit pour les joueurs, mais aussi pour toutes les personnes impliquées, des entraîneurs aux chaînes de télévisions, des vendeurs de hot-dogs aux marques de bières et de vêtements. Mais il y a une catégorie de personnes dont on ne sait pas grand-chose, ce sont les présidents de club.

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Une histoire de passion plus que d’argent ?

La plupart des présidents ne se rémunèrent pas. Ils sont souvent actionnaires, ce qui leur permet de générer des dividendes… Mais c’est seulement lorsque le club réussit à en générer ! 

Ce n’est en fait que rarement le cas. 

En effet, la plupart des clubs ont plutôt tendance à s’endetter et ne peuvent pas verser des dividendes à leurs actionnaires, sauf dans quelques rares cas.

Par exemple, les présidents de Lyon et Lille, qui sont actionnaires majoritaires ou minoritaires, reçoivent des dividendes très corrects, pouvant aller de 10 000 à 240 000 euros par an. Dans ces années de gloire, Jean-Michel Aulas a même touché plus de 600 000 euros par an, juste avec les dividendes.

Une affaire peu lucrative

Sur la plupart des présidents de club, ils sont donc très peu à être véritablement rémunérés. Certains clubs comme le PSG, Marseille ou Sochaux considèrent le président comme un employé et le rémunèrent. Ainsi, le Président de Marseille touche 60 000 euros par an.

Mais, en prenant un peu de recul, il est clair qu’acheter un club de foot n’est pas un business très lucratif. 

D’ailleurs, la plupart des entrepreneurs le font avant tout par passion. C’est le cas notamment de Jean-Louis Triaud, président de Bordeaux, qui a fait fortune dans la viticulture. Il y a également Louis Nicollin, millionnaire notoire du sud de la France qui possède à lui tout seul le club de Montpellier.

Le cas du FC Lorient : une affaire de cœur avant tout.

Loïc Féry permet de bien illustrer ce constat. Depuis tout jeune, il a toujours rêvé de diriger une équipe de football. Pour atteindre son rêve de jeunesse, il doit cependant attendre et faire carrière. Il étudie à HEC et peut créer son entreprise d’investissements en 2007. 

C’est un succès qui permet à la société de générer un peu plus de 6 milliards d’euros d’actifs.

Bien installé dans le monde du business, Loïc Féry peut enfin acheter son club. Après plusieurs tentatives, il finit par mettre son dévolu sur le FC Lorient.

Mais Loïc Féry n’a pas d’illusions. Cet investissement n’est pas à mettre au même rang que les autres. Il ne cherche pas à générer des revenus, mais plus à réaliser un rêve d’enfance. On peut le voir comme un jeu. Les seuls revenus qu’il dégage de sa présidence sont une compensation mensuelle de 1000 euros !

Ainsi, si vous êtes fan de foot et que vous rêvez de devenir milliardaire, devenez riche avant d’acheter votre club de foot !

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