Enfance studieuse

Céline Lazorthes est née en 1982 à Toulouse dans une famille de médecins, mais ce n’est pas la médecine qui la passionne dès les années 90, mais l’informatique qui est en train de bouleverser le monde autour d’elle. La légende raconte qu’elle aurait troqué des Palm Pilot dans la cour contre un ordinateur Atari !

Elle s’oriente dès le lycée vers des études en informatique et intègre une école d’ingénieurs.

 Elle trouvera ensuite du travail avant de repartir dans les études pour faire un master à HEC Paris.

Le déclic de la cagnotte

Dans cette haute école de commerce parisienne, elle côtoie de nombreux esprits entrepreneurs, tout comme elle, et les idées commencent à fuser de toutes parts. C’est aussi le grand boom des start-ups un peu partout en Europe et Céline rêve de fonder sa propre boîte. 

Il lui manque une idée !

Le déclic se fait alors qu’elle organise le week-end d’intégration de sa promo. Pour financer l’événement, elle a galéré pour récolter trente euros auprès de tous les étudiants. Dans un monde où Internet pouvait tout faire, elle s’est dit qu’il y avait un coup à jouer. 

C’est comme ça qu’est né Leetchi.

Leetchi, cagnotte et jackpot !

C’est en 2009 que Céline lance son projet de cagnotte en ligne qui fait une entrée fracassante dans le monde du digital. Le principe est simple et peut se résumer en une France : faire en sorte que le gentil récupère ses sous à la fin ! Le succès est au rendez-vous et la plate-forme devient de plus en plus populaire, jusqu’à atteindre les 2 millions d’utilisateurs qui font transiter plus de 200 millions d’euros sur Leetchi.

Entrepreneure jusqu’au bout des ongles

Mais Céline ne s’arrête pas là. En 2013, forte de son succès, elle crée une banque, Mangopay pour faciliter les transactions pour d’autres start-ups et devient l’une des premières entrepreneuses femme à jouer dans la cour des hommes. Céline Lazorthes n’a effectivement pas de complexe. Après quelques hésitations, elle accepte de vendre Leetchi pour la coquette somme de 50 millions d’euros. Elle reste à la direction jusqu’en 2019 ou elle décide de se consacrer à d’autres projets.

Une suite encore à écrire

Elle ne manque pas d’idées, s’investit dans plusieurs associations (France Digitale), s’implique dans des grands groupes (SNCF, Iliad) et marraine des entrepreneur.e.s en devenir. 

En 2020, elle devient chevalière de l’ordre national du mérite et il est à parier que sa carrière ne s’arrêtera pas là. Militante dans l’âme, désireuse de donner plus de places aux femmes dans le monde des affaires, elle n’a pas fini de mettre son grain de sel dans la grande soupe française !