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La douloureuse et nécessaire intégration de l’IA dans les entreprises de services financiers

Selon une enquête effectuée par EY France, plus de 90 % des entreprises européennes spécialisées dans les services financiers utilisent l’IA dans leurs opérations et leurs différents processus de fonctionnement. Toutefois, ce taux encourageant ne doit pas masquer les difficultés du secteur en termes d’utilisation de l’IA. Les résultats de cette enquête montrent qu’il reste encore beaucoup de travail pour pérenniser l’intégration de l’IA dans le secteur financier.

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Les résultats de l’enquête

L’intelligence artificielle est devenue une priorité pour la grande majorité des entreprises de services financiers. Elle apparaît tout en haut des agendas et tout le monde semble convaincu.

L’enquête menée par EY concerne une centaine d’entreprises réparties en Europe. Si 90 % affirment avoir intégré l’IA dans leurs processus, 78 % d’entre elles soulignent le manque de compétences des collaborateurs et la nécessité de se former. Seul un quart des sondés ont démarré des cycles de formation.

Au total, seules 9 % des entreprises interrogées estiment utiliser l’IA à un niveau avancé ! 60 % n’en sont qu’aux étapes de planification et 31% s’estiment bien partis pour intégrer l’IA dans l’année à venir.

L’impact de l’IA dans les services financiers

L’importance et l’impact de l’IA dans le services financiers n’est plus à démontrer. Toutes les entreprises sont convaincus des gains que l’IA peut apporter à leur secteur, principalement pour gagner en productivité. L’IA est notamment utilisée pour l’étude des données (Data science) et l’innovation. Elle peut également soutenir les opérations en back-office. C’est d’ailleurs dans ce domaine que l’IA est la plus utilisée pour l’instant. Certains entrepreneurs sont en effet encore un peu frileux par rapport à l’IA et hésitent à l’utiliser pour les prédictions et la planification.

L’IA va permettre d’accélérer les processus de calcul et les capacités opérationnelles des entreprises et d’ici quelques années, elle sera un outil indispensable pour les entreprises et va transformer également le rôle des collaborateurs dans les années à venir. Mais sa mise en place n’est pas si simple.

Les difficultés d’intégration d’un outil évolutif

De nombreux entrepreneurs soulignent la difficulté d’intégrer un outil qui évolue aussi vite. L’IA se transforme continuellement et il est difficile de s’adapter. Comment mettre en place de nouveaux processus avec un outil qui peut changer du jour au lendemain ?

L’une des principales difficultés réside donc dans la formation des collaborateurs qui doivent constamment être à jour avec les avancées technologiques.

Il en découle des problématiques financières avec un coût plus élevé que prévu à l’origine et des perspectives de gains qui ne sont pas encore visibles.

Les dirigeants se préparent ainsi à investir encore plus dans l’IA dans les mois à venir, mais ils attendent aussi des retours sur investissement rapides.

Trois axes de développement

Ainsi, les entreprises du secteur des services financiers doivent concentrer leurs efforts sur trois points principaux :

– La formation

Alors que la plupart des acteurs du secteur sont d’accord pour affirmer que l’IA va profondément affecter l’emploi dans les années à venir, avec la création du besoin de nouvelles compétences, seules 25 % des entreprises interrogées ont mis en place des programmes de formation à destination des employés. Une petite moitié est en train de planifier ces programmes, tandis qu’un bon tiers est clairement en retard sur ce point.

Les entreprises doivent prendre en compte les évolutions de l’IA pour mieux cibler le recrutement et être sûres d’embaucher des personnes compétentes dans l’utilisation de l’intelligence artificielle.

– La préparation aux réglementations

Voici un autre aspect fondamental pour les entreprises de services financiers. Les différentes réglementations sont en effet encore un peu floues et l’avenir reste incertain quant à ce que l’IA pourra faire et ce qu’elle aura le droit de faire. Face à cette incertitude, de nombreuses entreprises hésitent à se préparer, tandis que d’autres ont décidé d’anticiper en mettant notamment en place des cadres de gestion des risques réglementaires liés à l’IA.

Cette préparation réglementaire semble essentielle pour permettre aux entreprises de ne pas être prises de cours face aux réglementations futures.

– Adaptation aux évolutions de l’IA

Dans le trio des préoccupations principales des entrepreneurs, nous retrouvons la vitesse d’évolution de l’intelligence artificielle. Alors que peu d’experts sont capables de prédire où ira l’IA et à quelle rapidité, les dirigeants s’inquiètent de leur capacité à pouvoir suivre le rythme.

Ainsi, il est essentiel de se mettre à jour au plus vite. Les avancées technologiques de l’IA sont telles, qu’un retard d’une année sur l’usage de cette technologie peut donner 10 ans d’avance aux concurrents.

Et l’éthique dans tout ça ?

Si l’éthique a longtemps été l’une des préoccupations premières, l’enquête montre que les dirigeants se sentent désormais moins concernés. Les point cités plus haut semblent plus urgents. Toutefois, la plupart reste méfiante quant à la qualité des résultats, aux biais de discrimination et, surtout, à d’éventuels problèmes de confidentialité. Cela peut peut-être également expliquer une certaine retenue dans l’intégration de l’IA dans leurs entreprises.

Le rôle des consultants

Les consultants IT sont plus que jamais essentiels pour accompagner ces entreprises dans l’intégration de l’IA dans leurs opérations.

– Aide au recrutement et à la formation

Les consultants doivent convaincre d’adapter les circuits de recrutement en prenant en compte les évolutions quasi certaines de l’emploi liées à l’intégration de l’IA. Ainsi, les employés de demain devront faire preuve de flexibilité, avoir un esprit innovant et être capable d’évoluer en dehors de leurs sphères d’expertise.

En un mot : adaptabilité.

C’est cette même qualité qui doit ressortir des programmes de formation en interne.

– La nécessité d’anticiper les réglementations.

Les entreprises ne doivent pas attendre la mise en place des réglementations pour s’y préparer et doivent dès maintenant instaurer des cadres de gestion des risques et de contrôle des outils IA.

Le rôle du consultant est ici d’informer les dirigeants sur les avancées en termes de réglementations et les tendances à venir.

L’objectif, que ce soit en matière de technologie ou de réglementations, est d’être toujours au courant des dernières avancées.

– La qualité des résultats et l’éthique

Enfin, si les entreprises ont toujours besoin d’être rassurées sur les évolutions de l’IA, elles doivent aussi prévoir les aléas et les lacunes de cette technologie. Les entreprises doivent à tout prix mettre en place des systèmes de contrôle de qualité portés par des employés compétents pour éviter les problèmes liés notamment à l’éthique ou à la confidentialité des données.

 

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